mercredi 30 avril 2008

Carnet Nomade : Moisssac/Saint-Antoine-du-Pont-d'Arrats

Mercredi 30 avril 2008
Moissac/Saint-Antoine-du-Pont-d'Arrats 29,6 kms

mardi 29 avril 2008

Carnet Nomade : Durfort-Lacapelette/Moisssac

Mardi 29 avril 2008
Durfort-Lacapelette/Moissac 14,5 kms 

Le portable n'a pas sonné. Il est 6h26. Je préparer mon sac à dos en vitesse et je descends, attendre dans la cuisine. M. Caillon, maître des lieux, arrive et nous partons vers Durfort. Pendant la route nous parlons un peu.

lundi 28 avril 2008

Carnet Nomade : Montcucq/Durfort-Lacapelette

Lundi 28 avril 2008
Montcucq/Durfort-Lacapelette 24 kms

dimanche 27 avril 2008

Carnet Nomade : Labastide-Marnhac / Montcucq

Dimanche 27 avril 2008
Labastide-Marnhac/Montcucq 22 kms 

Départ à 7h30 du gîte. J'ai pris un bol de café avec du pain de seigle beurré. Et ce matin en ouvrant une armoire que je n'avais pas ouvert hier soir, j'ai vu des paquest de pâtes et autres lentilles du Puy.



samedi 26 avril 2008

Carnet Nomade : Cahors/Labastide-Marnhac

Samedi 26 avril 2008
Cahors/Labastide-Marnhac 10 km
Il est près de 16h quand je quitte Cahors et le Pont de Valentré. Juste après avoir franchi le pont il faut prendre sur la gauche et monter jusqu'à la Croix de Magne et la chaleur sèche est étouffante. 
J'ai l'impression que la route n'en finit pas. Dix kilomètres ce n'est pas le bout du monde, pourtant. Est-ce le manque d'entraînement, la chaleur, la fatigue après toute cette journée dans le train ? je ne sais pas. Une chose est sûre cependant : mes chaussures de randonnée me protège bien des cailloux et des pierres du chemin. il faut juste que je me coupe un peu les ongles (mais un peu, hein !).
Il y a des odeurs d'arbres et d'herbes, de fleurs et de plantes qui se mélangent dans mes narines. Depuis Cahors je n'ai rencontré personne. Le Chemin semble désert, abandonné...
Enfin j'arrive en vue de Labastide-Marnhac. Je dois chercher le gîte. Sans le savoir je passe devant. Ce n'est qu'après avoir téléphoné à la propriétaire que je me rends compte de ma bévue. Je rebrousse chemin et retrouve le gîte et les clefs cachées dans une coquille, sous un escalier, selon ses indications téléphoniques. Je suis seul dans ce gîte rustique et pittoresque. Dans le congélateur je prends du pain de seigle, dans une des nombreuses armoires installées dans la pièce principale je trouve des pruneaux.  

Départ : 2ème volet du Tryptique

Ce matin retrouvailles avec le portable et sa sonnerie à 6 heures. Je termine mon sac à dos. Il pèse 13,5 kg. J'ai fait mieux que la première fois mais je suis quand même, encore, dans le rouge. Pour ma défense je dirai que j'ai 4,5 kg environ de victuailles avec moi. Tant qu'à faire je me pèse aussi : 76,1 kg.
Muriel me conduit à la gare et nous parlons de la vie, de nos projets. De ce temps qui passe inexorablement sans que nous puissions en savourer toutes les saveurs.
Dans les toilettes de la gare Lille-Flandres nous parlons avec le monsieur qui garde les lieux. Il parle et nous dit qu'il fait lui aussi de la randonnée mais en Tunisie. D'ailleurs il est Tunisien. Un homme du soleil dans des toilettes en sous-sol. Il nous parle de scorpions. Ils vivent sous terre, dit-il. Sous terre, comme lui. Nous le quittons après une courte mais riche conversation. 
Parler, parler aux autres c'est si simple et si compliqué à la fois...

Il faut vraiment que j'écrive tous les jours ce journal qui n'en est pas un. 
La première fois j'avais pris un carnet à spirales où je notais, pas tous les jours, mes impressions. Je rangeais le reste dans ma tête en me disant que j'allais pouvoir retrouver les choses, avec un peu de décalage.
J'imaginais que ma cervelle était comme un grand hangar où tout est bien stocké. Les souvenirs et les projets, les idées, des morceaux de chansons et des envies de rien faire. Des espoirs, des peurs et des angoisses. Les joies, les peines et tant d'autres choses classées ou en attente de classement, sur le quai, dans les réserves. 
Mais il n'en est rien. il y a des choses qui se sont perdues en cours de route : des mots, des morceaux de phrases et ça rend l'histoire chaotique...