mardi 2 octobre 2007

Conques/Livinhac-le-Haut


Mardi 2 octobre 2007
Conques/Livinhac-le-Haut 24 km


Nous sommes partis de Conques un peu avant 8h30, après avoir déjeuné à l'Abbaye.
Il y avait Marie-Dominique, Gérard, Geoffrey et moi. Le démarrage était plutôt dur, la montée fut rude jusqu'à la petite chapelle Sainte-Foy. Conques se situe à environ 280 m et il faut emprunter un petit sentier qui monte durant environ une demi-heure pour parcourir 1,5 km et arriver à hauteur de cette chapelle nichée dans la montagne.
Finalement, cette journée qui devait être moins pénible ne le sera pas, avec des pentes et montées aussi éprouvantes, épuisantes, que les autres jours.
Heureusement, aujourd'hui je me sens particulièrement bien. Je n'ai pas mal aux pieds, ni aux genoux.
Nous croisons d'autres pèlerins qui ont repris leur pèlerinage à Conques. Le chemin est un peu plus mouvementé. Il y a une variante que nous ne prenons pas (par Noailhac).
Je me sens pousser des ailes, alors je prends le large. Peu avant Prayssac, sur une côte, je rejoins et dépasse un groupe de marcheurs, des pèlerins originaires de Dunkerque. Je pose mon sac en haut du chemin, près de Prayssac, et le groupe me rejoint. Nous conversons quelques minutes avant que n'arrive Marie-Dominique, Gérard, et Geoffrey. Les pèlerins repartent et nous décidons, nous, de nous poser là pour casser la croûte. Il est aux alentours de midi.
Plus tard, après avoir repris la route, je me retrouve de nouveau seul en éclaireur et je retrouve le groupe de Dunkerque en train de déjeuner sur l'herbe.
Je repars ensuite après avoir attendu Marie-Dominique, pour lui dire que j'avançais.
C'est donc seul que je reprends la route, un long chemin de terre d'où j'aperçois Decazeville au loin. Je croise et dépasse Marie et Virginie, 2 pèlerines infirmières militaires.
Combe (La) = un point d'eau.
Il fait chaud. Le soleil tape. Pour arriver à Decazeville, il faut descendre une longue route goudronnée. Je traverse la ville sans m'y attarder. Sa tristesse sombre sous le soleil fait peine à voir.
La ville traversée, il faut de nouveau gravir une côte goudronnée. Enfin, après un temps interminable, j'emprunte un sentier sur la droite qui descend vers le Lot et Livinhac-le-Haut
A 16h09 j'entre dans Livinhac et me dirige vers le gîte de la Magnanerie mais il est complet. Heureusement, il y a le gîte communal (13 €).
Nous nous retrouvons en pays de connaissance puisqu'il y a là des pèlerins rencontrés à Conques, à l'Abbaye : les québécois, les chanteuses, les infirmières militaires, Marie et Virginie, l'australienne Ilda, Gérard, Marie-Dominique, Geoffrey, Nicolas, André "le brave homme des toits", et moi...

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